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Canadaglagla

1 juin 2010

Ajout album photo

Les photos de mon voyage sur la côte Est des Etats-Unis sont maintenant disponibles.
Dans l'ordre de visite: Chicago, New-York, Philadelphie, et Washington. Enjoy!

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28 avril 2010

Fin du semestre et conclusion

28210_1371421458691_1626390033_891552_1499854_nCela va bientôt faire une semaine déjà que le dernier partiel est terminé mais cette fin de28210_1371423098732_1626390033_891590_3606330_n semestre fut tellement animée que je n’ai absolument pas pensé à mettre le blog à jour. Je m’en excuse donc et y remédie tout de suite, en direct du bus en partance pour Chicago où je vais passer quelques jours avant de me diriger vers la cote Est des Etats-Unis (Boston, New-York, Washington…). Auparavant, j'ai effectué avec quatre amis asiatiques quelques jours de camping dans le magnifique parc canadien d’Algonquin : petit détour par la nature avant d’entamer un tour des villes les plus animées au monde (dont je posterai des photos à conditions que je trouve le moyen de les transférer à nouveau sur l’ordinateur…).


Le hall de Queen's

1Il est donc temps de conclure ce qui fut pour moi une expérience extrêmement enrichissante.2__R_solution_de_l__cran_ Académiquement d’une part, car même si cela ne transparaît guère dans ce blog -que je voulais avant tout dépaysant pour mes lecteurs- Queen’s University demande un travail régulier et intense. La quantité de travail et sa difficulté varient largement selon les cours, mais en règle générale je travaillais 4 à 5 heures par jour pour préparer le cours suivant, temps auquel il faut ajouter les diverses réunions et autres travaux de groupe. La palme ira quand même au cours de finance dispensé par Bill Cannon, dont les cas (qu’il rédige lui-même) nous ont valu à mes camarades de groupe et moi de nombreuses nuits blanches… Bill est diplômé de Harvard et son cours est considéré comme l’un des plus intéressants -mais également l’un des plus difficiles- à Queen’s. Un minimum d’organisation est donc essentiel pour quelqu’un qui veut profiter autant que possible de son semestre (à moins 3__R_solution_de_l__cran_d’être très doué, ce qui est loin d’être mon cas).

L'immense bibliothèque de 4 étages, quasiment toujours pleine


Cela me conduit donc à aborder la seconde raison pour laquelle ce semestre fut tellem4__R_solution_de_l__cran_ent enrichissant : les excursions touristiques, les amis, les balades au bord du lac et les rencontres qui les précèdent, les repas à la résidence des étudiants internationaux, les soirée à Alfies (la boîte du campus)… autant de bons moments qui viennent contrebalancer une atmosphè28210_1371428018855_1626390033_891654_2462124_nre de travail ultra-compétitive et une vie à Kingston qui n’est pas des plus palpitantes au jour le jour. De toutes ces personnes rencontrées je garderai un agréable souvenir, et même s’il est évident qu’il sera impossible de garder contact avec chacune d'entre-elles, je sais que je me suis fait à Kingston quelques bons amis...


Je tiens enfin à remercier ceux qui ont eu le courage de suivre mon séjour au pays du sirop d’érable !

PS: Retour en France prévu le 16 mai!

14 avril 2010

Québec

Recit du voyage à Quebec avec un peu de retard (juste deux semaines :p )

1__R_solution_de_l__cran_Rien de tel qu'un séjour à Québec pour se relaxer avant d'attaquer une semaine de partiels. Québec est d'ailleurs la destination parfaite pour cela puisque ce qui frappe en premier lieu, c'est avant tout le 2__R_solution_de_l__cran_sentiment de calme et de sérénité. Et en plus ils parlent français!

Le timing est plutôt serré puisque nous ne passerons que deux jours à Québec, qui se situe pourtant à 5 heures de route de Kingston. Pas de temps à perdre donc et le rendez-vous donc est donné aux aurores en ce lundi matin au Chilien ainsi qu'à la Singapourienne et à la Japonaise avec qui je vais effectuer le trajet. C'est avec un peu de dépit que je vais conduire une Chrysler (contre la Hyundai initialement prévue). Je n'ai rien contre les marques américaines, mais disons qu'elles ne sont pas réputées pour leur faible consommation d'essence (au contraire des voitures japonaises...). A croire que j'ai été entendu puisqu'il s'avère qu'après quelques kilomètres seulement le moteur montre des signes de fatigue, 3__R_solution_de_l__cran_nous contraignant à ramener la voiture l'agence. Par chance d'ailleurs, puisque ce n'est qu'à ce moment que nous avons remarqué que le pare-choc avant avait subit un choc qui aurait pu nous coûter cher si nous nous en étions rendu compte au retour de notre voyage...!

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Québec n'est pas une énorme ville, un touriste en fait vite le tour. C'est davantage une ville qui se "vit" au jour le jour. La vieille ville est généralement l'endroit où se concentrent les touristes. Cet endroit a tout du centre ville d'une ville française de moyenne importance: très dépaysant pour un 10__R_solution_de_l__cran_nord-américain, un peu redondant pour un européen! La ballade au bord du lac Saint-Laurent n'en est pas moins sympathique.

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Nous prendrons davantage le temps de visiter le vrai Quebec le lendemain et prendrons quelques heures pour nous rendre aux chutes de Montmorency avant de reprendre la route pour Kingston.

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On aperçoit Québec au loin

5 avril 2010

Chutes du Niagara

Les chutes du Niagara font la jonction entre les lacs Ontario (celui sur lequel Kingston est situé) et Erié (qui est situé aux 24758_375155996403_653336403_3822363_8218305_nEtats-Unis). Une distance de 450km sépare Kingston des Chutes, ce qui est peu à l'échelle du Canada. Tout est fait pour rendre aussi agréable que possible la traversée de telles distances: on est sur autoroute 100% du temps, la boite de vitesse est automatique et la conduite est globalement moins stressante qu'en France. Si bien qu'il s'avère peu fatiguant de conduire ici. C'est d'ailleurs d'un trait que les 450km ont été dévorés: pas mal pour une première prise de vola24758_375156436403_653336403_3822442_2302260_nnt sur les routes canadiennes.

24758_375156096403_653336403_3822381_6830575_nUne fois de plus un voyage cosmopolite puisque c'est en compagnie d'un Australien, d'un Chilien, et de deux Suisses que je voyage cette fois. Nous arrivons à destination dans la soirée ce qui nous laisse le temps de nous balader en ville et de profiter des animations nocturnes d'une des destinations les plus touristiques au monde. Peut être plus encore la nuit que le jour, il est très frappant de constater l'influence américaine sur les lieux: les couleurs toutes plus flashy les unes que les autres, les chaines de restaurants, les casinos, les attractions, etc. Tout cela est bien différent de ce que l'on peut trouver sur un lieu touristique en Europe. L'impression que n'importe quel restaurant, attraction ou boutique pourrait être remplacé du jour au lendemain par un autre sans que personne ne s'en rende compte renforce ce sentiment de "superficiel". 24758_375156196403_653336403_3822399_3902574_n

Après une nuit plus récupératrice pour certains que pour d'autres (notre dilemme qui était de savoir comment dormir à 5 dans une chambre à deux lits a été résolu par un tirage au sort dont notre ami Chilien sera le malheureux perdant) nous descendons vers les chutes. Les chutes du Niagara sont en réalité composées de deux chutes, les chutes américaines (American f24758_375156261403_653336403_3822410_6759099_nalls) et les chutes canadiennes (Ferre à cheval), celles-ci étant bien plus impressionnantes que les premières. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas tant la hauteur (52mètres) des chutes qui leur donne ce côté grandiose mais plutôt leur largeur (même si vu d'en bas la force des chutes est spectaculaire). En conclusion, la beauté manifeste du site est préservée de la pression touristique qui est reléguée le soir à la ville de Niagara en elle même. Nous conclurons notre voyage par une promenade au bord d'un lac et un passage à la serre aux papillons.


    

25 mars 2010

Ottawa (dans la peau d'un ministre)

Ce mercredi 24 Mars était une journée un peu particulière. Ce n'est en effet pas tous les jours que l'on dîne en compagnie du ministre canadien du commerce international...

C'est dans le canadian_parliament_buildingcadre d'un projet de consulting que nous avons effectué auprès du Concil Arabo-Canadien que notre groupe (composé d'un Coréen, d'une Néerlandaise, et d'une Canadienne) s'est retrouvé à Ottawa. Le Concil, et plus particulièrement son directeur (ancien élève de Queen's), a désiré faire appel à un groupe d'étudiants afin de le conseiller dans son organisation. Les principaux problèmes rencontrés par le Concil ont trait à la formalisation (le travail est effectué de façon très informelle) et à la communication au sein de l'association (ses membres travaillent à distance, bien souvent de chez eux).

Le CABC est une association à but non-lucratif dont l'objet est de promouvoir les liens économiques entre le Canada et les pays du Moyen-Orient. On trouve parmi ses adhérents tout type de compagnies (d'Emirates Airlines à Petro-Canada en passant par McCain) ainsi que divers organismes à vocation économique (comme l'EDC).

Rendez-vous était donc pris dans l'un des building du centre économique d'Ottawa pour une présentation de notre travail devant le Conseil d'Administration du Concil (composé entre autres du CEO de MMM, du vice-président de BURJ Petroleum, de l'ancien ministre des échanges internationaux, du ministère du développement économique du Québec, etc.). Chacun s'est préparé à sa façon: quand JK -le Coréen du groupe- a écrit mot pour mot l'intégralité de son intervention sur une feuille A4, Tasja -la Néerlandaise- s'en est tenue à quelques phrases clés. J'ai pour ma part principalement fait place à l'improvisation dans la mesure où c'est moi qui ai hérité de la partie de Maria, la quatrième membre du groupe, qui n'a pas pu se joindre à nous -sa mère ayant été hospitalisée la veille.

S'il est difficile de savoir si notre présentation a plu ou non, elle a tout du moins suscité de nombreuses questions de la part de notre audience. Le CA a ensuite abordé des thèmes tels que les grands projets à venir pour le Concil, les avancements économiques dans les pays arabes, les secteurs à soutenir, etc. Ce qui m'a frappé au cours de cette réunion c'est le franc-parler de ses acteurs ainsi que la capacité qu'ils avaient à articuler légèreté (voire humour) et sérieux dans leurs interventions. A la suite de cette réunion, nous avons effectué une visite du Parlement accompagnés par l'ancien ministre des échanges internationaux, Gar Knutson. Sa présence nous a permis de voir l'envers du décor du sénat, de rencontrer Marc Garneau (le premier canadien à être allé dans l'espace et ancien président de la LibraryReadingRoomNASA Canadienne), de visiter la chambre de la francophonie, le sénat, la chambre des communes, l'impressionnante librairie, etc. Malheureusement, la présence du premier ministre dans son bureau (enfin surtout le garde posté devant) nous empêchera d'en faire la visite...

Deux minutes à peine nous séparaient du luxueux hôtel Château Laurier où s'est tenue la soirée de Gala du Concil: petits fours et bon vin nous attendent; il est temps de dire au-revoir à Gar qui est parti rejoindre un groupe de ministres ou d'ambassadeurs. C'est un monde de réseau, et il est épatant d'entrevoir comment il fonctionne de l'intérieur. Contre toute attente, les personnes présentes, aussi éminentes soient elles, étaient très accessibles. C'est ainsi que certains des membres du Conseil d'Administration qui avaient assistés à notre présentation n'ont pas hésité à venir discuter avec nous. Nous avons ensuite procédé au dîner en compagnie -pour ma part- de l'ambassadrice d'Algérie, du vice président du groupe pétrolier Brimrock, de la ministre du développement économique du Québec et d'autres personnalités dont j'ai oublié le titre. La soirée sera ponctuée de discours (notamment celui de Peter Van Loan, actuel ministre du commerce international) et de remerciements...dont les nôtres puisque le président du Concil aura la gentillesse de remercier notre travail en fin de repas! Un peu plus et l'on se serait pris pour les ambassadeurs de nos pays respectifs au Canada! Le retour à la réalité va être difficile...

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14 mars 2010

Les cours à Queen's

studentLes étudiants entrent ici directement après le lycée (High-School). Pas de classe prépa comme chez nous. Pas d'entretiens non plus, tout est fait sur examen du dossier académique et lettres de recommandations. C'est une chose très courante ici -même lorsque l'on recherche un emploi- de se faire recommander par une ou plusieurs personnes. Cela relève certainement du fameux caractère pragmatique nord-américain!

Indirectement, la sélection se fait également par l'argent puisqu'il faut compter environ 9000€ par an ici, à multiplier par 4 années d'étude. Le prix en France pour une école de commerce est similaire mais à la différence de nos homologues Canadiens, nous ne restons que 3 ans à l'école. En revanche, nous terminons nos études avec un bac +5 (un Master donc) quand eux se retrouvent avec un Bachelor -équivalent de la Licence- en poche. Si l'homogénéisation des diplômes est plutôt aboutie au niveau européen, elle ne l'est pas vraiment à l'échelle du monde puisqu'ici un Master est quelque chose d'extrêmement valorisé dans la mesure où très peu de personnes suivent ce type de programme.

La formation commerciale de Queen's est reconnue comme étant l'une des meilleures au Canada. Cela est révélateur de ce que je vais présenter par la suite et c'est la raison pour laquelle je le mets en avant. Les étudiants qui intègrent l'école, qu'ils soient Canadiens où étrangers -car l'école a un rayonnement international- font donc parti des plus motivés et  savent à quoi s'attendre en rejoignant le programme élitiste de Queen's... ce qui n'est pas forcément le cas des étudiants en échange!

La difficulté des cours est assez variable mais en règle générale ils demandent un important investissement de temps. Je suis quatre cours ici, tous en anglais évidemment, chacun de trois heures par semaine. Mais la majorité du travail se fait à l'extérieur des cours dont l'objectif principal est avant tout de vérifier que les concepts vu dans nos nombreuses lectures sont assimilés. Cela est quasi-indispensable car les cours sont très théoriques ici, et les concepts ne sont pas évidents à saisir même pour un canadien. Il s'avère donc, contrairement à ce que l'on pourrait penser, que le pragmatisme nord-américain ne transparaît absolument pas dans la méthode d'enseignement (c'est étonnamment l'inverse en France où l'on travaille davantage sur des cas pratiques et des projets réels, notamment en s'impliquant dans les différentes associations). L'explication que j'avancerais tient au fait que les universités nord-américaines sont très orientées "recherche" et que les professeurs ont une vision davantage théorique que pratique de l'entreprise. Les professeurs sont d'ailleurs très investis dans leur rôle qui tient davantage de celui d'un manager que d'un enseignant au sens stricte du terme: la majorité de ce que l'on nous enseigne est contenu dans les livres, le professeur s'assure uniquement que l'on assimile correctement. Comme un manager contrôlerait le travail de son équipe, il vérifie notre travail par le biais des quizz et autres examens. C'est une vision de l'enseignement tournée vers le rendement et l'efficacité. Mais à côté de cela, pour avoir discuté avec plusieurs d'entre eux, ce sont avant tout des chercheurs passionnés qui ont mérité leur place ici. Pour avoir un ordre d'idée, Queen's reçoit une centaine de candidatures pour 1 poste quand celui-ci se libère...

La compétition est donc rude, pas seulement chez les professeurs mais également entre les élèves. C'est en finance qu'elle est le plus exacerbée. Par exemple, la participation en classe est évaluée et compte pour un certain pourcentage de la note finale. Ainsi, à la fin du cours, les étudiants qui ont participé vont cocher leur nom sur un cahier prévu à cet effet afin d'être "récompensés". Cela m'a choqué au début et même après trois mois ici je trouve toujours cela bizarre. L'image qui me vient quand le prof lance une question, c'est celle des manèges pour enfants et plus précisément de la peluche qui se dodeline au dessus de leur tête, chacun essayant de l'attraper avant les autres pour gagner un tour gratuit... En finance donc, pas de cadeau : on évite de réserver une salle dans le bâtiment principal et quand on le fait on camoufle le thème de la réunion afin d'éviter d'être perturbé par des camarades qui viendraient poser des questions. Encore plus intéressant : le groupe auquel j'appartiens souhaite me remplacer par une autre personne pour des raisons d'efficacité, chose qui n'est pas considérée comme anormale ici. En contre-partie, ils sont très peu enclins à me donner une copie du cas sur lequel nous avons travaillés ensemble car ils veulent à tout prix éviter que j'importe la méthode et la présentation dans le nouveau groupe! Ce n'était d'ailleurs pas par sympathie, comme j'aurais pu le penser au début, qu'ils m'avaient intégré au groupe, mais uniquement parce que les groupes qui intègrent un étudiant international se voient attribués d'office un bonus de 5% sur la note finale. C'est d'ailleurs la raison officieuse pour laquelle cette règle a été instaurée car sans ces 5%, trop peu de groupes intégreraient un étudiant international. L'explication de cette compétition à couteaux tirés est la suivante : les résultats scolaires des étudiants sont envoyés aux sociétés chez lesquels ils vont postuler une fois diplômés (Morgan Stanley, Goldman Sachs, AIG, CityBank, etc.) et vont donc déterminer les conditions dans lesquelless ils vont débuter leur carrière. Ce décalage d'enjeu entre les étudiants en échange et les Canadiens peut donc conduire à des situations un peu inattendues comme celle que j'ai décrite au dessus.

Pour résumer, l'enseignement ici est aux antipodes de celui qui nous est dispensé en France. J'ai d'abord mis en évidence la différence d'approche dans la méthode d'enseignement, plus théorique ici. J'ai ensuite parlé du caractère ultra-compétitif, qui influence profondément les relations que l'on a avec les autres au sein de l'école. Ce côté "apersonnel" est pour une grande partie inhérent à tout contexte compétitif mais est également révélateur de ce que je pense être une différence culturelle importante: les concepts de confiance et de partage ont beaucoup plus de poids en France -même dans un contexte professionnel- qu'ils n'en ont ici. Le dernier thème que j'ai abordé est l'idée de "récompense" (sous forme de bonus par exemple pour ceux qui répondent aux questions par exemple) et son caractère quelque peu déresponsabilisant sinon infantilisant (que j'ai essayé de retranscrire en utilisant la métaphore du manège). Néanmoins, à côté de cela, les étudiants sont relativement matures et responsables: le professeur ne vérifie pas la présence des élèves qui sont libres de venir en cours ou pas.

Évoluer dans un tel contexte est très éclairant des enjeux et mécanismes du monde actuel: tout comme le professeur qui attribue des bonus-malus, l'Etat a le pouvoir de modifier les règles du jeu en implémentant de nouvelles taxes ou législations ; de façon analogue, en remplaçant les résultats scolaires par dollars, vous comprenez mieux la course au profit et la compétition qui nous entourent, notamment dans le domaine de la finance.

PS : pour ceux que cela intéresse, je me suis vu conseiller un excellent livre par l'un de mes profs : "Understanding Global Cultures" par Martin Gannon. Je ne sais pas s'il est traduit en français par contre. L'auteur utilise un produit culturel type du pays pour le décrire métaphoriquement. Qu'a-t-il choisi pour la France? Le vin bien sûr!

8 mars 2010

Acapulco

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Acapulco est l'une des destinations phare des touristes. C'est le pendant de Cancùn sur la côte Pacifique (qui se situe dans le golf du Mexique). Si l'on peut éventuellement concéder que la mer est moins belle, elle est en tout cas plus chaude car à vu de nez elle doit avoisiner les 30°... autant que la température de l'air en fait.

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P2250562__R_solution_de_l__cran_Nous voilà donc, toujours avec Sylvain, en mode repos-vacances. Cette fois, rien de prévu, on se laisse porter. C'est ainsi qu'en bons touristes on se fait conseiller l'hôtel Cocabana. Le prix paraît plutôt raisonnable, l'hôtel bien situé, c'est parti! C'est sans trop de difficultés que nous nous installerons dans notre chambre tout confort puis ferons un petit détour par le jacuzzi de l'hôtel avant d'aller dévorer un plat de fruits de mer au bord de la plage.

P2250573__R_solution_de_l__cran_Le lendemain nous nous dirigeons vers la plage en face de l'île de la Roquetta (à P2250597__R_solution_de_l__cran_l'ouest de la baie) avec pour objectif de la rejoindre en canoë. Nous voilà donc partis à ramer au milieu de la baie d'Acapulco ; pas si relaxant que ça étant donné que nous nous retrouvons à contre-courant mais peu importe, la vue est magnifique. Nous nous laisserons même surprendre par un dauphin qui sautera à quelques mètres du canoë! Après quelques haltes sur des plages désertiques et quelques plongées au milieu des poissons, nous rejoignons la côte. Cette petite balade nous aura littéralement épuisés, et une fois de retour sur la plage, le sable chaud aura raison de nos dernières forces.

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Le lendemain, c'est la musique  qui nous sortira de notre sommeil : on est vendredi, et là tout change! L'hôtel s'anime à mesure que les touristes et les spring-breakers américains prennent possession des lieux. Pour notre part tout va bien puisque nous sirotons tranquillement notre Corona au bord de la piscine. L'ambiance est clairement à la fête ce qui laisse augurer d'une bonne soirée! Avant cela, nous nous rendons à la Quebrada, l'endroit où des plongeurs effectuent un saut de 45m à partir de la falaise (à deux simultanément, avec des torches, etc.). Plutôt impressionnant, c'est surtout un bon business pour les locaux!

Quelques heures de farniente sur la plage samedi matin concluront notre voyage : il est déjà l'heure de dire au-revoir au Mexique et à Sylvain (que je remercie encore!). Difficile d'admettre que demain je suis de retour au Canada...

PS : vous pouvez visionner davantage de photo en cliquant sur l'album dans la colonne de droite. Pour les vidéos, impossible de les mettre sur le malheureusement !

2 mars 2010

Mexico

1Après avoir passé les multiples et un peu ridicules mesures de sécurité – on m’a demandé 6 fois de sortir mon passeport et mon sac a été fouillé 3 fois… - récemment instaurées par les Etats-Unis, j’ai pu prendre mon avion qui faisait escale à NY. Manhattan vu des airs est quelque chose d’assez époustouflant d’ailleurs – nous sommes passés juste au dessus. L’ami chez qui je vais crécher à Mexico m’attend sur ses béquilles : ce pitre s’est fait une entorse en jouant au basket la semaine dernière!


Ce petit bémol ne nous a pas empêché d’en profiter et les premiers jours qui ont suivi mon arrivée ont été plutôt 3bien remplis. C’est lors d’une sortie dans la Condesa - où sortent les jeunes - le deuxième soir que nous feront par hasard la rencontre de deux mexicaines qui nous proposent de nous faire visiter Mexico en voiture le lendemain. Il faut savoir que Mexico 2est tout simplement immense et que même en voiture il faut en moyenne cinq heures pour traverser de part en part cette ville peuplée de 20 millions d’habitants. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés avec deux mexicaines dans les rues de Mexico, au marché, que nous avons visité l'écoles des arts - endroit où sont tournés ces séries TV dont les mexicains raffolent – et avons fini la soirée sur une barque dans le canal de Xochimilco qui est en quelque sorte le Venise mexicain.


8J’ai profité du fait que Sylvain avait cours lundi pour faire, armé de mon petit guide, ma propre visite de la ville. Le fait que je ne parle pas un mot d’espagnol alors que je me trouve probablement dans une des villes les moins organisées au monde (sans exagérer, c’est l’anarchie) ne m’a pas dissuadé. Il faut savoir que les mexicains sont très peu fiables et que si vous leur demandez quelque chose il vous répondront toujours – soit disant par po9litesse. Le toujours inclus également les directions et il n’est pas rare d’entendre différents sont de cloches en demandant à différentes personnes… il arrive même que les taxis ne sachent pas quelle direction prendre pour vous amener à destination et demandent à leurs collègues comment y parvenir – tout cela en roulant évidemment ! Même principe avec les bus, vous montez dedans mais ne savez jamais vraiment où vous allez arriver pour peu que vous souhaitiez vous rendre dans un endroit un peu atypique. Pour ma part j'ai choisi la combinaison la plus risquée mais la moins chère, à savoir le bus puis le métro. C’est dans ce dernier que je suis tombé par hasard sur un couple de français qui se rendait au marché. Après quelques achats totalement touristiques je me rends à Zocalo, la place principale, et commence ce qui s’avèrera être un tour d’une demi journée. Les mexicains sont très chaleureux à 12l’égard des blancs – enfin tous sauf les américains - et il est très frustrant de ne pas pouvoir tenir avec eux une conversation... Malgré les avis de Sylvain qui ne s’y est jamais risqué, je tente de prendre un bus pour rentrer ; deux heures plus tard, me voilà par une sorte de miracle rentré à la maison : mission réussie !10

Le palais national

La cathédrale de Mexico


5Sylvain et moi avons passé notre mardi ensemble, au départ en ville avec une visite du château de Chapultepec. La visite du château en elle-même et surtout la vue sur Mexico qui nous est offerte  combleront nos attentes et même au-delà, nous qui avions prévu de monter dans une tour prévue à cet effet. En fin de journée, j'ai pu accompagner Sylvain dans son cours de communication : quelque chose à ne pas manquer, et effectivement, la méthode d’enseignement est aux antipodes de celle qui nous est dispensée à Queen’s4 par exemple. Il faut toutefois nuancer car il s’agissait d’un cours de communication et que je n’en suis pas à Queen’s. Les cours de finance par exemple, sont beaucoup plus similaires, davantage basés sur les lectures préalables que sur la participation des étudiants. Malgré tout, je n’ai jamais entendu parler au Canada de cours où les étudiants devaient se débrouiller pour trouver des objets et les coller afin de créer une affiche répondant au thème « responsabilité sociale » !

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Après ces quatre journées riches autant en rencontres qu'en visites, nous faisons route dès le mercredi pour l'une des destinations phares du Mexique : Acapulco !

 

19 février 2010

Lac Ontario

P2110003__R_solution_de_l__cran_Ce lundi était férié, c'était le Family Day. Chaque année, le troisième lundi du mois de Février est férié dans certaines provinces du Canada - qui en compte 10 - dont la notre, l'Ontario. Cette instauration est récente puisqu'elle est le résultat de la promesse faite par le candidat élu en 2007 en Ontario, portant ainsi à 9 le nombre dejours chômés en Ontario. C'est le 1er juillet qu'a lieu la fête nationale du Canada, qui correspond à la création de la confédération canadienne en 1867.

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18456_343987984675_502359675_5024239_7530856_nCe jour férié nous donne un peu de répit au milieu de cette période de révision. Le fait d'avoir ou non des partiels dépend des cours que l'on a choisi. Pas de chance, j'ai un partiel dans chacun de mes cours (quatre)... autant dire que ce ne fut pas la semaine la plus excitante que j'ai passée et que ce grand bol d'air frais me fera le plus grand bien!

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P2110029__R_solution_de_l__cran_Je vous fais donc part de ces quelques photos prises sur le lac Ontario gelé lors de ce fameux Family Day. C'est avec mes amis asiatiques que nous avons fait nos premières glissades sur une glace épaisse de quelques 20cm... assez solide pour nous soutenir sans risque, même si les craquements occasionnés par les vagues des bateaux qui passent au loin donnent tout de même de bonnes poussées d'adrénaline!

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Nous finironsP2110014__R_solution_de_l__cran_ cette après-midi au grand air dans la résidence où logent la plupart des étudiants étrangers. Pour la seconde fois, les singapouriens m'invitent à manger. Et je vous jure, ils assurent bien plus que la plupart des français - enfin que moi en tout cas!

Oh et j'oubliais presque, cette semaine c'est le spring-break: l'équivalent des vacances françaises sauf qu'ici fait tellement froid que la plupart des étudiants en profitent pour voyager dans un pays chaud (Cancun, Cuba, Republique dominicaine, etc.). Je ne dérogerai pas à la règle puisque pour moi ce sera... Mexico! Départ tout à l'heure en début d'aprem' chez un ami de Toulouse en échange tout comme moi.


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9 février 2010

Montreal

Le lundi soir, c'est soirée jazz au Alfie, la boite du campus. C'est ici que l'on a pris l'habitude, avec quelques étudiants internationaux, de nous réunir. Le lundi jazz c'est un peu la soirée à ne pas manquer car c'est à ce 1moment que se prennent les décisions les plus importantes, à savoir celles qui ont trait aux sorties de la semaine. Et cette semaine, c'était décidé, ce sera Montréal !

Nous décidons de louer des voitures, ce qui est plus rapide, plus pratique, et plus économique que de prendre le bus. Une première voiture - la notre - partira vendredi et sera rejointe par une autre le lendemain. Ne pas avoir cours le vendredi présente quelques avantages lorsque l'on est en échange :p 17

C'est Raphael, un ami australien, qui conduira la Chrysler et je lui laisse volontiers le volant. En effet, conduire ici n'a rien de très palpitant : la route est longue, monotone, le passage des vitesses automatique... on en regrette presque nos chers radars à la française qui ajoutent un peu de piment à la conduite !

La tour de Montréal


1er JOUR :

La place Jacques Cartier,
premier à naviguer sur le fleuve Saint Laurent

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Grâce à la maîtrise de Raphael au volant et à sa co-pilote Eva, nous arrivons sans encombre à destination et rejoignons l'hôtel où nous avons prévu de séjourner. L'hotel est plutôt bien situé ce qui est une nécessité par ces températures... enfin nous sommes chanceux, il ne fait que -7°. Petit détail amusant, l'hôtel se situe rue Saint Denis (mais 2050, pas au 43ter...). Sans perdre de temps nous nous dirigeons vers le vieux Montréal, quartier d'origine de Ville-Marie, la ville construite par les colons français en 1642. Après une halte à la crêperie, nous contin8uons notre chemin et faisons quelques pauses chauffage dans les nombreux magasins présents dans le quartier. Un détour par le port nous permet d'apprécier la vue du Vieux Montréal avec les gratte-ciel qui commencent à poindre en arrière plan.

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Nous continuons notre visite avec la basilique Notre-Dame de Montréal. Par chance nous arrivons au moment où va débuter un spectacle retraçant les personnages et faits marquants sa construction, débutée en 1672.

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Le jeu de lumière mis en oeuvre dans le cadre du spectacle nous permet d'apprécier encore davantage la splendeur des lieux. On regrettera néanmoins que cette mise en scène se fasse au détriment du caractère sacré de la basilique qui ressemble sur le moment davantage à une boite de nuit qu'à un lieu de culte. Par ailleurs, l'apparente petite taille de la basilique (77m de long de mémoire) est trompeuse dans la mesure où celle-ci peut accueillir plus de 3000 personnes!

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Après un détour par ce qui doit certainement être l'un des plus grands magasins de musique au monde (dans lequel j'ai préféré m'abstenir de révéler mes talents d'artiste...), nous optons pour un copieux repas dans un restaurant Népalais, préférant ainsi nous réserver pour le lendemain.

Pour tous les goûts et tous les styles !

 

 


2eme JOUR :

2Tandis que Raphael et Eva vont rejoindre un ami à eux dans le centre ville, Angela et moi nous dirigeons vers le parc Olympique où se trouvent la tour de Montréal ainsi que le Biodome.

Mygalle16Le biodome est une sorte de zoo géant dans lequel à peu près tous les climats sont représentés. On y trouve de tout, des pelicans aux crocodiles en passant par les mygales et les grenouilles venimeuses. C'est un lieu incontournable de Montréal, fréquenté à la fois par les touristes et les familles canadiennes.



Cette petite visi18te nous prendra tout de même toute la matinée, et ce n'est qu'en début d'après-midi que nous rejoindrons les autres dans Chinatown. Le quartier chinois de Montréal est moins étendu que celui de Toronto et beaucoup plus cloisonné comme on peut le voir sur la photo.
Malgré ma bonne volonté, je succombe à la faim et c'est à la fourchette et non à la baguette que je termine mon bol de riz. Pas de temps à perdre, direction Mc Gill l'une des plus prestigieuses universités au monde. Si l'on peut leMc_Gillur envier leur rang, on ne leur enviera pas leur gymnase qui semble bien plus vétuste que celui de Queen's. Enfin bon, ils ont un stade de football américain tout neuf donc ca compense. Le campus principal est une véritable ville dans la ville : imaginez, l'université compte plus de 32000 étudiants et possède plusieurs campus.


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A peine le temps de faire une pause au café du campus que nous partons à la conquête du mont Royal qui nous offre une vue imprenable sur Montréal. La des20cente, qui se fera plutôt sur les fesses que sur les jambes, sera plus rapide que la montée.


P2060162__R_solution_de_l__cran_Déjà la nuit commence à tomber - et la température avec - et c'est presque instinctivement que nous rejoignons le Montréal sous-terrain et l'un de ses nombreux centres commerciaux à plusieurs étages. Ce réseau sous terrain, cette ville sous la ville, nous permettra de rentrer à l'hôtel sans trop subir le froid. Nous passerons ensuite une soirée mémorable au café-campus, un café apprécié des étudiants pour ses 3 étages et ses verres bon marchés.

 

 

 

 

 

3eme jour :

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Après un réveil un peu difficile pour à peu près tout le monde et une dernière balade en ville, nous décidons de profiter de notre mobilité pour aller faire quelques pas dans la neige d'un parc - dont j'ai oublié le nom - à proximité de Montréal. Petit détour nature donc, qui a eu le mérite de m'assurer un paisible voyage de retour dans les bras de l'ami Morphée...


Un séjour rapide mais intense avec des autrichiens, des australiens et des finlandais plus que motivés !

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Canadaglagla
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